03 27 73 00 00 | 
La clinique Saint-Roch propose une consultation « Covid long » et une prise en charge pluridisciplinaire des patients souffrants d’une forme prolongée de la maladie.
L’origine de l’initiative
La clinique Saint-Roch a mis en place un nouveau programme de soins dédié à la prise en charge de patients souffrants de Covid dit « long ». Il s’agit de personnes qui, après avoir été touchées par le virus, sous une forme plus ou moins grave, gardent des séquelles et des symptômes handicapants. « Ce sont surtout des patients qui souffrent de déconditionnement : fatigue, hyperventilation, diminution des capacités physiques… », explique le docteur Ghassan Ido, spécialiste de médecine physique et réadaptation. Ces symptômes les conduisent souvent à arrêter toutes activités sportive voire professionnelle et ils sont parfois associés à des troubles neurologiques qui se traduisent par de l’anxiété ou de la dépression.
Un protocole de rééducation complet
On a un temps pensé, « avec le temps, ça va s’arranger ». Mais les médecins ont constaté qu’ils pouvaient jouer un rôle dans la rééducation et le reconditionnement physique et respiratoire des personnes touchées.
Au sein de la clinique, une équipe pluridisciplinaire, encadrée par les docteurs Ido et Edgar Alonso Penuela Rueda, chef de service, spécialiste de médecine physique et réadaptation orientation neurologique, a travaillé sur un protocole de rééducation complet. « C’est une équipe dédiée aux patients Covid long ».
Elle est composée d’un psychologue, « pour les personnes qui ont besoin d’écoute et parfois d’une prise en charge psychologique » ; un kinésithérapeute « pour retrouver le chemin de la motricité » ; un psychomotricien « pour travailler l’équilibre, l’harmonisation corporelle » ; un ergothérapeute « pour travailler l’autonomie, les gestes du quotidien, la coordination… » ; un professeur d’activités physiques adaptées pour le réentraînement à l’effort, musculaire et cardiorespiratoire ; un neuropsychologue pour les patients qui souffrent de troubles cognitifs, de mémoire, de concentration ; une assistante sociale, pour l’accompagnement administratif, et une diététicienne. L’établissement bénéficie aussi d’un plateau technique performant qui participe à l’optimisation de la prise en charge.
Un programme de six semaines
Initialement, les patients susceptibles de suivre le protocole Covid long sont orientés par leur médecin traitant ou prennent contact directement avec la clinique Saint-Roch. Une première consultation avec le Dr Ido, permet de définir si une personne peut bénéficier d’une prise en charge dans ce programme. Selon le profil définit, elles sont ensuite réparties en deux groupes : un groupe de patients atteints de « déconditionnement » et un groupe de patients atteints aussi de troubles neurologiques, sensitifs et cognitifs.
Le programme dure six semaines, en hôpital de jour, à raison de quatre demi-journées par semaine (les deux premières semaines) puis cinq demi-journées par semaine. « C’est un programme personnalisé qui est déterminé et qui évolue en fonction des besoins de chaque patient », précise Loredana Pasquale, psychomotricienne.
Des consultations régulières avec le médecin, permettent d’effectuer un bilan et une synthèse pluridisciplinaire pour revoir les objectifs du patient au fil du programme.
À l’issue des six semaines, un suivi du patient est assuré à travers des consultations et des bilans réguliers. « Nous faisons en sorte aussi d’éduquer les personnes prises en charge à pérenniser la pratique des activités du protocole une fois rentrées chez elles ».
Rdv sur le site Doctolib ou au secrétariat de la clinique Saint-Roch, 128 allée Saint-Roch : 03 27 73 00 00.
Autonomie
« Nous connaissons mieux la maladie et ses conséquences ». Avec la première consultation, le dossier médical et les antécédents, « nous sommes capables d’identifier les profils de troubles liés au Covid et d’améliorer les dysfonctionnements et les conséquences. Toutes les personnes atteintes par ce type de symptômes peuvent relever de ce programme. L’objectif est de les aider à retrouver une autonomie et une qualité de vie correcte ».
