L’assistance robotisée

L’espace destiné à la rééducation neurologique nouvellement créé à Cambrai complète un plateau technique de rééducation déjà très performant !

L’espace destiné à la rééducation neurologique se compose : du Lokomat (membre inférieur) et de l’Arméopower (membre supérieur). Ces appareils, qui sont les tous derniers dispositifs arrivés dans l’établissement, permettent d’importants progrès sur les pathologies neurologiques, grâce à la plasticité cérébrale…

Ces deux machines, l’une destinée à la reproduction du schéma de marche (LOKOMAT), l’autre au membre supérieur (ARMEO POWER) sont basées sur le concept de la plasticité cérébrale. Il s’agit de la capacité du système nerveux à reprogrammer de nouveaux réseaux synaptiques après une lésion cérébrale par un apprentissage répétitif).

Le LOKOMAT

Avec son exosquelette (structure externe) il permet, au patient suspendu par un harnais, de ressentir un schéma de marche physiologique sur tapis roulant qui tend à être conforme à la réalité. Cette répétition des pas, non possible manuellement par un thérapeute, permet d’envoyer au cerveau les informations pour initier la nouvelle « programmation » des cellules nerveuses saines avoisinantes de la zone lésée.

L’ARMEO POWER

Le concept est le même mais s’adresse au membre supérieur, et dans toutes les directions de l’espace (imaginez les robots de peinture dans l’industrie automobile…). Comme pour le Lokomat, des capteurs et logiciels intégrés génèrent à la fois un aspect ludique et thérapeutique : les mouvements sont enregistrés et permettent d’adapter la difficulté de l’exercice. 

Sur des lésions plutôt récentes de type neurologiques, les pathologies traitées sont : l’accident vasculaire cérébral ou traumatisme crânien, l’hémiplégie, les maladies neurodégénératives, la sclérose en plaques. Ces dispositifs offrent alors une chance supplémentaire de récupération et de guérison pour les patients du bassin Cambrésien atteints de ces pathologies.

L’assistance robotisée en vidéo :

Les autres accompagnements
d’exceptions de la clinique Saint-Roch